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la machine à coudre ancienne - l'invention qui va faciliter le travail de la couturière!

Passionnée de machines à coudres anciennes, j'ai essayé de rassembler les informations utiles pour vous proposer un exposé attractif sur le sujet.

1- le mécanisme : un indice important

Pour avoir une idée de l'anciennetée de votre machine à coudre, il est intéressant de connaître l'évolution dans le temps des différents mécanismes de la machine à coudre. Les premières machines à coudre étaient équipées d'une navette droite comme l'image ci-dessous :

navette droite

Comme vous pouvez le contaster, cette navette appellée également "navette bateau", était ouverte sur le dessus et contenait une fusette de fil !

Puis, plus tard une navette fermée sur le dessus a été créée : la navette "obus" ou navette "sabot ", comme le montre l'image ci-dessous (ici aussi elle contient une fusette longue !) :

navette sabot

 

à gauche navette bateau et sa fusette et à droite navette obus (ou sabot) et sa fusette :

sabot droite

Ensuite, il y a eu le système de crochet rotatif qu'on utilise encore aujourd'hui. La navette devient ronde, on parle aussi de boitier à canette :

boitier canette

Les fusettes contenant le fil ne sont plus longues mais deviennent rondes :on les appelle des canettes. Elles peuvent être en métal ou en plastique. Au début, elles étaient en métal, puis en plastique car le coût est moins cher mais bien sûr elles sont beaucoup moins résistantes !

:canette métal

Le boitier de canette peut être placé de façon verticale ou horizontale

(remarque certaines machines comme celle de la marque thimonnier est placée de façon oblique!mais le principe du crochet reste le même!)

sur la machine à coudre, comme le montrent les images ci-dessous. Ce système de mécanisme est toujours présent dans les machines à coudre d'aujourd'hui :

canette verticalehorizontal cannette

:

Il y a également les navettes des machines à coudre industrielles : les navettes oscillantes. Ces navettes contiennent une cannette avec une grande quantité de fil d'où leur forme un peu spéciale !

fil

 

Certaines machines à coudre anciennes pouvaient coudre jusqu'à 5mm de cuir. On les reconnait grâce à une petite roulette qui se trouve à côté du pied de biche, comme le montre l'image ci-dessous :

cuir machine a coudre

 

Il existe également des machines à coudre avec une autre sorte de mécanisme pouvant former des points chaines : ce sont des machines à coudre jouets ou machines à coudre de voyage pouvant être facilement transportées.

 

Cliquez en haut à gauche sur mode d'emploi pour visualiser comment installer les navettes ou boitiers à cannette.

Remarque : les machines à coudre récentes qui font des points chaines sont industrielles. On utilise le point chaine pour certaines coutures en confection. Comme vous pourrez le voir sur vos jeans, les coutures sur les côtés des jambes et derrière les fesses sont faites au point chaine ! Ce point est relativement résistant : certains vêtemnts ont des coutures au point chaine l'une sur l'autre afin que la couture ne se découse pas facilement. En effet, si la couture au point chaine est faite sur un seul passage et qu'une partie du fil est coupée, elle peut se découdre assez facilement.

 

2- La qualité des machines à coudre

La machine à coudre ancienne n'a rien à envier à celle d'aujourd'hui en ce qui concerne la qualité. Ne vous fiez pas à son apparence, l'intérieur de cette machine a un mécanisme ...merveilleux...

Les machines à coudre les plus résistantes sont celles qui sont les plus anciennes. Il s'agit de celles qui ont le mécanisme intérieur tout en métal : machines à pédale en fonte d'autrefois, les machines à coudre à manivelle manuelle, les machines "tout métal", les toutes premières machines à coudre avec un moteur à l'extérieur. C'est la raison pour laquelle ces anciennes machines fonctionnent encore aujourd'hui .Et leur point est merveilleusement parfait! (en tant que couturière j'ai remarqué ce détail qui m'a assez surpris).

En 2015, j'ai souhaité faire une formation pour réparer les machines à coudre anciennes pour pouvoir leurs donner une seconde vie - Finalement, j'ai décidé de faire le tour : réparation des machines à coudre mécaniques,mais aussi des machines à coudre électroniques et puis réparation des surjeteuses . Je ne regrette pas, car comprendre le fonctionnement de la machine m'a permis de gagner en confiance (quand on peut régler, réparer son matériel ça fait gagner du temps ) et bien sûr ça m'a permis de m'améliorer au niveau de la confection. Cela m'a permis également de comparer le matériel : j'ai enfin compris pourquoi les machines anciennes (pour moi de vrais bijoux) faisait de si jolis points parfaits! Je conseille à toutes les couturières d'en faire autant! A l'époque les couturières étaient formées pour agir sur leurs machines en cas de pannes : on les appelait les "mécaniciennes en confection".

Il est rare que ce type de machines ne fonctionnent pas. Bien souvent, il suffit simplement de remplacer la courroie en cuir défectueus ou une aiguille qui est cassée, de nettoyer et de graisser le mécanisme intérieur pour que la machine retrouve une nouvelle jeunesse ! Elles sont pratiquement inusables. Les pièces à changer sur ce type de machine sont uniquement la courroie en cuir et l'aiguille, ce qui n'est pas le cas aujourd'hui. En effet, à l'intérieur de la machine, le mécanisme n'est plus en tout métal : il y a de plus en plus de pièces en plastique qui sont moins solides et donc s'usent plus vite. Par ailleurs, les réparations sont multiples : courroie, aiguilles (les aiguilles anciennes étaient plus solides), pignons, griffes, pièces en plastiques... etc

Au fil du temps les constructeurs ont utilisé le plastique, moins cher certes, mais beaucoup moins solide !

A l'époque déjà, Monsieur Singer détruisait les machines en fer et en fonte (inusables) pour qu'elles ne soient pas réutilisables et qu'il n'y ait pas de commerce de l'occasion. Ce qu'il souhaitait, c'est vendre des machines neuves, ce qui est plus rentable bien sûr... le marché de l'occasion aurait pu freiner les vente de machines à coudre neuves.

Au début, les premières machines à coudre familiales en plastique étaient quand même résistantes (jusqu'au début des années 80 environ) mais petit à petit la qualité du plastique est devenue de moins en moins bonne ! Vous pouvez le constater aujourd'hui en regardant la qualité du plastique des machines... Il craquelle assez vite... un petit peu comme tous les appareils électroménagers d'aujourd'hui. Ils durent moins longtemps, donc on les remplace plus souvent, ce qui favorise la consommation.

Bien souvent la réparation d'une machine à coudre côute cher et les particuliers préfèrent acheter une machine neuve qui est moins chère mais beaucoup moins solide !

Le particulier demandant toujours le moins cher, les constructeurs ont trouvé la solution : une machine fabriquée avec des matériaux de moins bonne qualité. Ce qui arrange aussi le constructeur car le client reviendra plus tôt pour changer de machine...

A l'époque, une machine à coudre coûtait presque trois salaires d'un employé. Singer eu la merveilleuse idée de créer la location de machines à coudre, la rendant ainsi accessible à tous... Le travail à domicile commençait déjà à cette époque !!!

Avez-vous remarqué que lorsque vous emmenez votre machine à coudre chez un réparateur, c'est dans une boutique où il y a tout un tas de machines à coudre neuves... Bien souvent la réparation de votre machine à coudre sera hors de prix, donc vous serez certainement tenté d'en acheter une qui coûtera moins cher que la réparation. Oui, oui, la toute dernière avec le maximum de points et électronique... De plus, on a tendance à vouloir le "top de la nouveauté" en matière de couture, les constructeurs l'ont bien compris...

Aujourd'hui, les boutiques de réparation de machines à coudre vous proposent quand même des machines à coudre d'occasion restaurées (je trouve ça génial).

Généralement, en couture, on a besoin :

- du point droit ;,

- de la marche arrière ;

- du point zig zag.

Les clients demandent des machines de plus en plus perfectionnées, même si certaines fonctions ne seront que rarement ou pas du tout utilisées.

 

3- Les différents mécanismes des machines

Pour illustrer les mécanismes existants, voici ceux de la marque française "Omnia" :

mécanisme machine à coudre

 

peugeot machine a coudre

machine a coudre peugeot

 

4- Les inventeurs, chronologie sur un sciècle : de 1830 à 1940

 

toutes les dates
dates inventions pays inventeur métier autres inventions autres dépot de brevet
1755 aiguille de machine à coudre allemagne L'Allemand Weisenthal qui, en 1755, a inventé une aiguille avec le chas au milieu et une pointe à chaque extrémité. Cette aiguille est aujourd'hui toujours utilisée dans l'industrie de la broderie.        
1790 machine à coudre en bois point chainette angleterre En 1790, l'ébéniste anglais Thomas Saint présentait une demande de brevet pour une machine à coudre en bois capable de faire un point de chaînette. Saint Thomas est considéré comme l'inventeur de la machine à coudre. Son point de chaînette à la machine a été conçu pour une utilisation dans les ateliers de fabrication de chaussures et de bottes, le travail le plus intensif. ébéniste   pas de machine à coudre opérationnelle oui
1830 machine à coudre en bois point chainette avec un seul fil   Le Français Barthélemy Thimonnier, de Arbresle, département du Rhône, a obtenu un brevet en 1830 sur sa machine qui faisait un point de chaînette. Mais une foule de tailleurs ignorants et en colère, voyant dans sa machine une menace pour leur profession, ont détruit la plupart de ces machines. Thimonnier a dû fuir et ne s'est jamais remis de cette bataille. Plus tard devenu directeur de spectacle, il montrait sa machine comme une curiosité mécanique. Il est décédé en 1857 complètement ruiné. Pour coudre avec cette machine "Thimonnier", il fallait faire chaque point en appuyant sur la pédale. Les boucles du point de chaînette étaient formées sur le dessus du tissu. La couturière avait la responsabilité de veiller à ce que le tissu, après chaque point, soit poussé plus loin pour obtenir des points de même longueur. tailleur mais passionné de mécanique!   création d'une première machine opérationnelle oui
1832 machine à coudre avec marche arrière france Le français Barthélemy Thimonnier invente la machine à coudre avec marche arrière tailleur mais passionné de mécanique      
1834 machine à coudre avec 2 fils avec cannette amérique
En 1834, pour la première fois dans l'histoire, Walter Hunt, autodidacte, a réussi, au moyen d'une navette, à faire un point droit comme on le connait aujourd'hui. Il est le fondateur du principe de la couture avec 2 fils un fil supérieur et un fil inférieur.
mécanicien vélocipède, épingle de sûreté le premier point droit ! non il n'a malheureusement pas déposé de brevet car il ne souhaitait pas que sa découverte entraine une perte d'emploi chez les couturières...
1846   amérique

En 1845, l'Américain Elias Howe, de Spencer (Massachusetts), a également construit une machine dans laquelle le second fil fait un mouvement alternatif dans la navette (navette "shuttle"). Il est très probable que la navette des métiers à tisser ait inspiré les mécaniciens américains. Howe crût avoir atteint son but en 1845 quand, avec son ami et financier Fisher, il réussit à coudre avec la navette un vêtement avec un point droit double. Mais pendant ce temps, d'autres Américains étaient très occupés à perfectionner la machine à coudre. Son principal rival, Isaac Merrit Singer avait construit une machine similaire. Cela finit par un procès pour obtenir le droit de la priorité. Après un long litige, Howe gagna le procès. La réussite matérielle lui sourit, à un tel point qu'il reçut 2 millions de dollars pour les droits sur son brevet. Avec ses ressources propres, il équipa pendant la guerre de Sécession toute une brigade militaire. Il mourut à l'âge de 48 ans en 1867.

 

mécanicien

Origines de cette invention

Le premier système de fermeture à glissière a été imaginé par l’Américain Elias Howe en 1851. Mais ce dernier n’a jamais exploité son invention.

C’est un autre inventeur américain, Whitcomb Jusdson, qui a déposé un brevet pour une invention similaire en 1893. Il s’agissait déjà d’un système de fermeture à glissière basé sur le croisement de petites dents.

En 1894, Whitcomb Judson s’associe avec Lewis Walker pour fonder la société Universal Fastener Co en Pennsylvanie et commercialise les premiers exemplaires de fermeture éclair. A l’époque, ce système n’est pas toujours fiable et ne rencontre pas un grand succès auprès du public.


Evolutions de la fermeture éclair

Il a fallu attendre 1912 pour que l’ingénieur Gideon Sundback, employé par la firme Universal Fastener Co, améliore l’invention de Judson.

Grâce aux perfectionnements apportés à ce dispositif, les ventes de la fermeture éclair ont décollé et cette invention a fait le tour du monde.
En France, la fermeture à glissière a d’abord équipé les vêtements d’aviateurs et de marins.

Si les dents, les écarts et la navette étaient à l’origine métalliques, on en trouve aussi aujourd’hui en plastique. Par ailleurs, la fermeture à glissière est parfois remplacée par le Velcro un autre système de fermeture rapide.

  oui
1850

crochet rotatif

navette vibrante & navette rotative en 1851!!!

amérique En 1850, une licence est accordée à Wheeler & Wilson de Bridgeport (Connecticut) aux États-Unis. Allen B. Wilson a construit la première machine à coudre avec une crochet rotatif. Ce crochet est équipé d'une canette en forme d'une lentille. Wilson a d'abord utilisé un crochet amènant le fil supérieur autour d'une canette immobile. Cette canette, par un support annulaire appelé «lunette», visait à le ramener dans sa position centrale. La Société Wheeler & Wilson était très active dans la région mais n'était pas financièrement assez solide pour supporter une évolution rapide. Elle fût rachetée par la Compagnie Singer. Isaac Merrit Singer, un ancien directeur de cirque, a le mérite de mettre à disposition la machine à coudre au grand public. Il est le grand dévelopeur de l'industrie de la machine à coudre américaine.       oui
1851   amérique La première machine à coudre développée par Isaac Merrit Singer est breveté en 1851.
Cette machine à coudre était emballée dans une boîte en bois qui, une fois ouverte, pouvait être utilisée comme une machine à pédale. Singer ne se rendit pas compte qu'il pouvait breveter cette invention. Quand on le lui soulignat, il était trop tard, cette invention était déjà en usage public. Il s'agissait d'une machine très lourde et plus adaptée à un usage industriel que domestique.
mécanicien à la base puis directeur de cirque  

c'est lui qui fabriqua les premières machines à coudre familiales (avant les machines étaient destinées aux industries)

aujourd'hui la marque "SINGER"r est restée dans nos mémoires car c'est la marque de machines qui a fait le plus de publicité. Singer était très fort dans le domaine commercial. Il a aussi développé le système de location de machines à coudre pour les foyers car les machines à coudre à l'époque étaient relativement chères : elles coûtaient pratiquement presque trois mois de salaire d'un ouvrier!

oui
               
1855 transport tissu amérique En 1855, Wheeler & Wilson montrent leur machines avec transport du tissu pour l'Exposition Universelle de Paris       oui
dès 1860    

marque NEW HOME / JANOME
C'est à la veille de la Guerre de Sécession, aux Etats-Unis, en 1860, que Thomas H. White et William L. Grout (1888-1908) ouvrent une fabrique de machines à coudre à East Templeton au Massachusetts.

Un an plus tard, William Grout rompt son partenariat avec Thomas White et ouvre une seconde fabrique à Winchendon, toujours au Massachusetts.


Alors que la Guerre de Sécession fait rage en 1863, Thomas White et Stephen French, son mécanicien depuis 1861, quittent leur fabrique de Templeton pour s'installer à Orange (Massachusetts) et y prendre des locaux plus spacieux, devenus nécessaires pour satisfaire la demande de la clientèle. La première machine sortie de cette manufacture s'appelait "New England Family Sewing Machine" (Machine à coudre familiale de la Nouvelle Angleterre).


Barker, le principal vendeur de White, décida de quitter ce dernier et fonda sa propre entreprise, la Gold Medal Sewing Machine, pour produire une machine nommée "The Pride of the West" (La fierté de l'ouest) et plus tard la "New England Machine" (Machine de la Nouvelle Angleterre). En 1867, Barker retournera sur les lieux qui avaient connu ses débuts dans la machine à coudre et installa sa compagnie à Orange comme son ancien employeur, Thomas White.


Thomas White, quant à lui, était attiré par le Middle West qui se développait fortement en cette époque de migration vers l'Ouest. Ainsi décida-t-il, au sortir de la guerre en 1866, de partir s'installer avec ses deux fils et trois employés à Cleveland en Ohio où il conçu le premier prototype de machine à coudre White, marque qui lui survécu et existe encore aux États-Unis de nos jours.
Après que Andrew J. Clark ait rejoint la compagnie en 1867, le 25 janvier 1882 la Gold Medal Sewing Machine fut restructurée et devint la New Home Sewing Machine Company avec à sa tête John Wilson Wheeler, qui restera le président de la nouvelle compagnie jusqu'à sa mort en 1920.

Les premiers modèles de la quatrième avenue new-yorkaise, inventés par W. Grout, New Home furent la "Octagon", la "New Home", la "National" et la "Favorite".
Stephen French invente la machine "Home Shuttle" et la "Home" en 1870. Ces deux modèles furent distribués dans le monde entier. Dès 1884, la production de machines à coudre s'élevait à environ 500 par jour. En 1889, New Home acheta la fonderie Orange Iron Foundry Company. En 1893, New Home entama la production de la "Climax" en remplacement de la "Favorite". Puis vinrent la "Ruby", la "Rotary" et la "Little Worker". Malheureusement, en 1898, un incendie détruisit une partie de la manufacture.


New Home se lança aussi dans la fabrication des aiguilles pour ses propres machines puis, le succès venant, commença à fournir des aiguilles à la concurrence. Cette production prit tellement d'ampleur que le bâtiment dû être agrandi plusieurs fois.


En 1906-1907, la production annuelle de machines à coudre atteignait 150 000 machines pour 743 employés. En 1918, alors que la première guerre mondiale approchait de son dénouement, New Home fit l'acquisition de la National Furniture Company pennsilvaniènne de Williamsport.
Au printemps de 1927, New Home déménage de la 4ème avenue de New York pour retrouver ses origines à Orange.


C'est au début du XXè siècle, en 1921, que Janome fut fondée au Japon par Yosaku Ose et Shigeru Kamematsu. Ce dernier utilisait une canette ronde qui, disait-on, ressemblait à un oeil de serpent, en Japonais "Ja No Me" d'où le nom de cette nouvelle compagnie. En 1960, Janome fait l'acquisition de la quasi-centenaire New Home. Quatre ans plus tard, soucieux de développer de nouveaux modèles de plus en plus performants, Janome créa un centre de Recherche et Développement dédié entièrement à la conception de nouveaux modèles.
En 1979, Janome marquait le début des machines électroniques en commercialisant la première machine électronique programmable, la "Memory 7". Toujours dans ce domaine, 1992 est une autre étape avec la première machine à broder multi-couleurs disposant d'un cercle à broder.

       
1868 pédale en fonte france

En 1867, la société Constant Peugeot &Cie, née en 1830, décide d’ajouter à sa production de pièces pour des machines de filatures, celles des machines à coudre. Il en est construit différents modèles pour les ateliers de lingerie, de confection de vêtements, de broderie, de cordonnerie, de gants et pour l’usage familial.

En 1868, Peugeot achète le brevet de la pédale en fonte à Pierre Cobet.

Un brevet est déposé en 1869, plaçant la bobine verticalement.


En 1876, les machines à coudre Peugeot obtiennent une médaille d’or à l’exposition universelle de Paris.


En 1878, le brevet déposé pour le bâti de salon est à l’origine de la « machine de guéridon », commandée par une seule pédale.


A partir de 1920, un moteur électrique est proposé en option. Il sera monté en série à partir de 1929. La production cessera à l’aube de la seconde guerre mondiale.

 

à noter en 1869, l'invention du moteur électrique : on va ensuite installer un petit moteur électrique sur les machines à coudre à pédale en fonte mais aussi sur celles qui ont une manivelle : dans un premier temps, le moteur sera visible à l'extérieur de la machine. Ensuite on va l'intégrer à l'intérieur de la machine et il ne sera plus visible.

vers 1910 : arrivée de la lumière dans les foyers, l'électricité va donc petit à petit remplacer la pédale en fonte...

  oui
               
1871 zig zag allemand Kayser invente le premier point zig zag utile pour éviter que le tissu s'effiloche après être coupé !  

- une came dentellée pour le zig zag

- multitudes de cames différentes pour différents points

le point zig zag est obtenu grace à un système de cames  
1877 navette oscillante   Lebleus et Philip Diehl inventent une cannette qui contient beaucoup plus de fil utile pour les machines à coudre industrielles.     pour les industries seulement  
1937 ajout de moteur   Pfad ajoute un moteur extérieur aux machines à coudre !        
1940 bras libre   Elna invente la machine à coudre à bras libre électrique plus pratique pour coudre les ourlets de pantalon !        
1979 électronique   1ère machine à coudre électronique (janone)( pour effectuer une multitude de points de broderie)  

- intégration de électro-aimants (impulsions électriques commandéé par carte électronique )

-remplacé par le moteur pas à pas (commandé par circuit électronique préprogrammé)

   
               

la qualité des machines à coudre : électronique ou mécanique ?

Comme je l'ai dit précédemment la qualité des machines à coudre était certes supérieure au tout début de l'invention de la machine à coudre jusqu'aux années 80 (car pendant cette période on ne pensait pas encore à pousser à la consommation en fabriquant du matériel "jetable") .Tout le mécanisme intérieur était en métal . Ce qui a réduit sa qualité est l'introduction du plastique de moins en moins solide au fil du temps à l'intérieur du mécanisme à la place du métal .

De plus,les machines qui ne font que le point droit sont plus solides (machine à coudre avec pédale en fonte, machine à coudre tout métal, machine à coudre avec manivelle) car le mécanisme est plus simple! Lorsque le point zig zag a été inventé il y a eu un rajout sur le mécanisme, au début celui-ci était tout de même de très bonne qualité car c'était simplement des cames en plastique dur et très solide.

la machine à coudre "ELNA ZIG ZAG" ou la came dentellée était à l'intérieur de la machine et la machine à coudre "ELNA SUPERMATIC" qui avait un boitier de cames différentes à insérer dans le mécanisme pour réaiser les points de broderie sont de bons exemples. Ces cames (genre de rondelles noires avec les bords crantés permettant de faire bouger l'aguille de gauche à droite de façon différente selon les points de broderie à réaliser.

1979 arrive la machine électronique! la qualité va prendre un coup...

Ensuite, à la place de ces cames relativement solides, on a introduit des électro-aimants pour faire bouger l'aiguille de gauche à droite (Celui-ci était assez fragile par rapport aux cames) . Pour finir actuellement, ce sont des moteurs pas à pas commandés par des circuits puis des puces électroniques (les cartes électroniques deviennent de plus en plus petites et de moins en moins réparables voir non réparable) permettant de faire un nombre infini de points, lettres de broderie... )

Ces machines électroniques servent surtout à faire de la broderie (faire des motifs, des dessins, des lettres en broderie sur le tissu), mais pour la couture classique la machine mécanique est bien suffisante même avec un nombre de points minimum sachant qu'une couturière a besoin du" point droit avant" pour coudre, de la marche arrière pour arrêter le point et du "point zig zag" pour surfiler si elle n'a pas de surjeteuse. En tant que couturière j'utilise uniquement ce minimum de point! la surjeteuse est un bon complément pour le travail de finition tout de même.

les points négatifs de ces machines électroniques sont le suivants :

- leur réparation est relativement hors de prix car le circuit commandant ces moteurs pas à pas sont très chers et en plus les constructeurs des cartes électroniques font en sorte qu'on ne puisse pas changer les composants défaillants comme les diodes ou résistances ou les autres composants qui sont sur la carte électronique (car il faut une certaine température de fusion pour pouvoir les désouder et resouder pour les changer). Si on souhaite changer un composants on a de très forte chance de griller la carte entière .Le réparateur de machine à coudre n'a plus le choix, il doit donc changer la carte entièrement ... Et la facture est salée! (500€, 600€ le prix de la carte électronique voir plus). Il suffit de regarder le prix sur internet.

- de plus le mécanisme du moteur pas à pas est bien plus fragile que les cames!

La machine à coudre mécanique est donc de loin plus résistante et plus fiable que la machine à coudre électronique car plus facilement réparable !

 

Pour finir une couturière peut largement travailler avec une machine à coudre mécanique ( les anciennes, celles fabriquées avant les années 80 sont les meilleures) - Pour être vraiment bien équipée la surjeteuse et la deuxième machine à acheter car elle permet d'avoir de bonnes finitions.